Le point sur la rhodococcose
(D’après www.france-sire.com)
Les méfaits de la rhodococcose sont craints de tous les éleveurs. Transmise par la bactérie rhodococcus, qui prolifère dans l’eau, le sol et les déjections animales, elle provoque une bronchopneumonie qui fait principalement des victimes chez les poulains âgés d’un à six mois. La maladie se transmet par voie aérienne. Les petits l’attrapent souvent en inhalant les poussières soulevées par leurs mères. Les symptômes sont plus ou moins apparents et ils apparaissent généralement trop tard : l’incubation peut durer trois semaines. Le poulain malade éprouve alors des difficultés respiratoires, des accès de fièvre, un abattement général, de la toux, du jetage et autres signes trahissant une santé affaiblie. Les poumons sont alors déjà abîmés. Or la bronchopneumonie provoquée par le rhodococcus est mortelle dans la majorité des cas. Il n’est pas possible aujourd’hui de relier cette maladie à un éventuel défaut de performances du cheval de course, mais ce n’est pas très encourageant.
Les foals sont les premiers touchés parce que leur défense immunitaire est plus faible après qu’elle ait été assurée par le colostrum maternel. Progressivement, ses défenses propres se construisent ensuite. Si alors, le poulain est confronté au rhodococcus, bactérie qui peut par exemple être amenée près de lui par un porteur sain adulte en transit, il risque de tomber malade. La période critique se situe au début de l’été, souvent poussiéreux, et les poulains nés tard dans la saison sont alors en déficit immunitaire.
Le traitement le plus efficace est la prévention. L’élevage intensif est le terrain le plus favorable au développement et à la propagation de la rhodococcose.
Il faut donc veiller à éviter :
– Les prairies surchargées.
– Le passage des chevaux à proximité des lieux où sont les poulains, et vice versa.
– Les changements de boxes.
– Les changements de paddock trop fréquents.
– Le manque d’enherbement des prairies.
– La densité de population sur les zones de nourriture (déjection, manque d’enherbement).
– La surpopulation en général qui provoque chez les plus petits un stress favorable au développement des maladies.
– Le manque d’hygiène et de désinfection, surtout si le foal est dans un espace contenant les déjections d’un autre cheval qui ne fait pas partie de son environnement habituel.
Les méfaits de la rhodococcose sont craints de tous les éleveurs. Transmise par la bactérie rhodococcus, qui prolifère dans l’eau, le sol et les déjections animales, elle provoque une bronchopneumonie qui fait principalement des victimes chez les poulains âgés d’un à six mois. La maladie se transmet par voie aérienne. Les petits l’attrapent souvent en inhalant les poussières soulevées par leurs mères. Les symptômes sont plus ou moins apparents et ils apparaissent généralement trop tard : l’incubation peut durer trois semaines. Le poulain malade éprouve alors des difficultés respiratoires, des accès de fièvre, un abattement général, de la toux, du jetage et autres signes trahissant une santé affaiblie. Les poumons sont alors déjà abîmés. Or la bronchopneumonie provoquée par le rhodococcus est mortelle dans la majorité des cas. Il n’est pas possible aujourd’hui de relier cette maladie à un éventuel défaut de performances du cheval de course, mais ce n’est pas très encourageant.
Les foals sont les premiers touchés parce que leur défense immunitaire est plus faible après qu’elle ait été assurée par le colostrum maternel. Progressivement, ses défenses propres se construisent ensuite. Si alors, le poulain est confronté au rhodococcus, bactérie qui peut par exemple être amenée près de lui par un porteur sain adulte en transit, il risque de tomber malade. La période critique se situe au début de l’été, souvent poussiéreux, et les poulains nés tard dans la saison sont alors en déficit immunitaire.
Le traitement le plus efficace est la prévention. L’élevage intensif est le terrain le plus favorable au développement et à la propagation de la rhodococcose.
Il faut donc veiller à éviter :
– Les prairies surchargées.
– Le passage des chevaux à proximité des lieux où sont les poulains, et vice versa.
– Les changements de boxes.
– Les changements de paddock trop fréquents.
– Le manque d’enherbement des prairies.
– La densité de population sur les zones de nourriture (déjection, manque d’enherbement).
– La surpopulation en général qui provoque chez les plus petits un stress favorable au développement des maladies.
– Le manque d’hygiène et de désinfection, surtout si le foal est dans un espace contenant les déjections d’un autre cheval qui ne fait pas partie de son environnement habituel.
Pour plus d’infos :
AFSSA Dozulé. Institut de Pathologie du Cheval. 14430 Goustranville
Service de Microbiologie et d’Immunologie
Tel: 02 31 79 22 76.
Site internet: www.afsaa.fr